décembre 2021
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Plus de 300 architectes se sont rassemblés au théâtre royal de Namur ce 18 novembre dans le cadre de la remise des récompenses du Grand Prix d’Architecture de Wallonie 2021. Ils ont fêté comme il se doit l’architecture wallonne. Huit projets ont été remarqués, choisis parmi les nombreux reçus, par un jury international, la quintessence de l’architecture wallonne de ces cinq dernières années.
Le jury a choisi de mettre en avant des gestes, des convictions, des choix assumés. A cette heure, certains ont gagné, d’autres pas. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a qu’un gagnant direz-vous, soit.
Mais il est amusant, interpellant, de voir que certains bureaux vont fréquemment chercher le jury à travers un détail ou l’autre, tout comme il est étonnant que d’autres agences dont la réputation n’est a priori plus à faire n’arrivent pas à fédérer à travers des bâtiments supposés emblématiques.
A l’heure où une partie de la Wallonie doit être reconstruite, à l’heure où les convictions s’éveillent, à l’heure où nous ne construirons sans doute plus comme avant, il est primordial de se poser les questions qui comptent. Qui est responsable de l’architecture contemporaine ? La société permet-elle encore à l’architecture d’être cet art majeur qui nous a laissé ces édifices du passé tant remarqués, tant acclamés encore aujourd’hui ? Il est malheureusement difficile de répondre à cette dernière question par l’affirmative. L’architecture est devenue un métier difficile, un métier où les règles prennent le dessus sur la créativité, un métier où le trait du crayon est soumis à la lettre de droit.
C’est dans ce contexte que le Grand Prix d’Architecture s’inscrit. Pour mettre en avant une architecture qui ose encore, une architecture talentueuse, une architecture que nous vous invitons à découvrir.
