septembre 2022
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C’est la rentrée. Vous avez quitté votre coin de plage préféré, votre bout de montagne, vos plaines à perte de vue pour retourner au bureau. Avec plaisir bien sûr puisque vous exercez le plus beau ou, dans tous les cas, l’un des plus beaux métiers du monde. Passion, création, exaltation. Comme Maupassant l’écrivait déjà, « l’architecture, le plus incompris et le plus oublié des arts d’aujourd’hui, en est peut-être aussi le plus mystérieux et le plus nourri d’idées. »
Projet discret ou pharaonique, imposant ou structurant, l’espace vous appartient et votre créativité est en éveil.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais… Il y a toujours un « mais » dans les belles histoires ! Mais, disions-nous donc, il existe encore et toujours ces petits soucis qui n’ont l’air de rien ou de peu de choses et qui viennent vous gâcher le métier.
Un exemple qui pourrait être drôle s’il n’était lourd de conséquence, ramené par un de nos architectes pourtant expérimenté : la question de la destination des formulaires statistiques, annexes au permis d’urbanisme. Où les envoyer ? Il existe aujourd’hui trois types de coordonnées différents, sans aucune certitude duquel est le bon, avec à la clé un risque d’incomplétude qui plane. Nous pouvons évoquer aussi les avis remis par diverses instances dans le cadre de demande de permis, avis qui impactent dans le meilleur des cas les délais. Et dans le pire, l’octroi dudit permis, là aussi parfois sans base très précise.
Nous ne pourrons jamais penser les projets à votre place. Nous espérons, par contre, pouvoir vous simplifier la vie et vous permettre de consacrer votre temps à votre métier, à ce qui vous motive, à ce qui vous fait bouger tous les matins (et parfois tard le soir).
L’UWA rencontrera ces prochaines semaines l’Union des Villes et Communes de Wallonie, les Fonctionnaires délégués et leur représentant, différentes instances régionales impliquées dans les processus décisionnels affectant la profession.
Bien sûr, nous taperons sur la table parce que certaines choses restent intolérables. Mais, surtout, nous dialoguerons, nous tenterons de comprendre les difficultés des uns au vu des contraintes des autres. Parce que, quoi qu’il advienne, nous travaillerons ensemble.
